L’alternance entre moments heureux et moins heureux fait partie intégrante de la vitalité d’une relation – c’est en tout en cas ce qu’avancent les dernières recherches en Psychologie relationnelle.
Mais comment faire pour gérer ces hauts et ses bas pour qu’ils continuent à être productifs pour la relation et les individus qui la composent?
Un mystère que la Psychologie relationnelle tente de percer depuis quelques années – en toute humilité: ce champs de recherche est immense, et dépend d’un nombre incalculable de facteurs. Mais déjà, quelques pistes se dégagent à propos d’éléments qui favoriseraient la résilience des relations.
Identifier ses limites et ses besoins
La première étape pour une gestion constructive des hauts et des bas dans une relation est la reconnaissance de ses propres besoins et limites. Comprendre ce que vous pouvez tolérer et ce que vous ne pouvez pas est essentiel. Cela vous permet non seulement de maintenir votre bien-être personnel, mais aussi d’interagir de manière plus constructive avec votre partenaire.
Écouter ses émotions négatives, les accueillir et les réguler.
Contrairement à ce qu’on pourrait penser, nous ne gagnons pas grand chose à supprimer ou ignorer nos émotions négatives, au contraire. Elles sont souvent des indicateurs de problèmes sous-jacents qui doivent être adressés. Apprendre à les accueillir, à les comprendre et à les réguler est crucial: cela permet de réduire le stress et d’améliorer notre bien-être général et relationnel, tout en tenant compte de notre richesse de ressentis.
Communiquer clairement ses besoins et ses limites à l'autre
Communiquer clairement nos besoins et limites n’est pas seulement essentiel pour éviter les malentendus ; cela permet également à l’autre de mieux comprendre et respecter nos propres attentes.
S’intéresser aux besoins et aux limites de l'autre
Un autre élément important est de manifester un intérêt actif pour découvrir et comprendre les besoins de notre partenaire. C’est seulement en nous y intéressant que nous pouvons vraiment connaître et répondre à ces besoins, ce qui démontre que nous tenons à son bien-être autant qu’au notre. Cette démarche renforce une dynamique de soutien mutuel dans la relation.
Accueillir les émotions négatives de l'autre tout en respectant ses limites
Il est aussi important d’être réceptif aux émotions négatives de l’autre. Non pas pour les éliminer ou les amoindrir, mais plutôt pour lui montrer que l’espace de la relation est un endroit sûr où il peut exprimer ces émotions sans crainte de jugement ou de répercussion.
Écouter réellement quand l'autre parle de ses besoins et de ses limites
L’écoute active est une compétence inestimable. Lorsque notre partenaire partage ses besoins ou ses limites, lui accorder un maximum d’attention peut vraiment aider. Cela implique de se mettre à sa place pour vraiment comprendre et valider ses sentiments.
Être d'accord de ne pas être d'accord
S’entendre sur tout n’est ni possible, ni nécessaire. Reconnaître et respecter les désaccords sans que cela ne mène à des conflits est un atout inestimable pour une relation. Cela permet à chacun de préserver son individualité tout en partageant une vie commune.
Ni guérir, ni sauver
Mon travail avec les couples ne consiste ni à les « guérir », ni à les « sauver », loin de là. Je les aide plutôt à développer et à renforcer ces compétences relationnelles essentielles, en les guidant dans le processus d’apprentissage et de pratique de la communication efficace, de l’écoute empathique, et de la gestion constructive des conflits.
Ensemble, nous travaillons à identifier et à exprimer clairement les besoins et les limites de chacun, à accueillir les émotions de l’autre, et à accepter respectueusement les désaccords.
Mon objectif est de fournir les outils nécessaires pour que les partenaires puissent non seulement naviguer dans les défis actuels mais aussi anticiper et gérer efficacement les difficultés futures, renforçant ainsi leur lien et leur compréhension mutuelle. Même dans les cas où ils prennent la décision de se séparer.