Un peu de rythme, pas mal de répétition, et deux ou trois phrases bien tournée… Et la magie opère. On y croit. Le bonheur en couple, ça existe.
Oui, ça existe
La chanson décrit ce genre de couple que beaucoup d’entre nous ont croisé un jour, dont la complicité est à la fois évidente et discrète. Des couples qui inspirent ces comédies romantiques qui explosent les audiences à Noël. Ces couples qui semblent à la fois soudés et libres, fusionnels et indépendants.
Un juste équilibre
En une phrase, la chanson donne le secret de fabrique de ce genre de couple: « ça peut arriver de s’appartenir, sans être dépendants, sans trop se retenir ». Ce genre de couple complice tout en restant ouvert au monde extérieur jongle en général entre la fusion et l’indépendance. Chacun a son existence propre, et les moments de retrouvaille sont un vrai choix. Et sont, du coup, très intenses. Et c’est vrai qu’à l’inverse, être tout à l’autre tout le temps a le don de lui faire perdre la valeur de notre présence à côté de lui…
Contre le reste du monde?
Ce n’est pas pour autant qu’il s’agit de s’ériger à deux contre le reste du monde, ou de s’enfermer dans sa bulle, hors des autres. Au contraire. C’est là où la dépendance risque de naître. Un couple équilibré n’est généralement pas un couple autistique.
En pratique?
C’est pour cela qu’il est important, lorsque l’on est en couple, de conserver sa propre indépendance et son propre univers, notamment en cultivant des relations personnelles en dehors du couple, et en conservant des activités personnelles, sans le conjoint. Ce sont autant d’espaces où la personnalité propre de chacun peut se nourrir, pour que l’individu puisse revenir ensuite au sein de couple ressourcé et prêt à faire le choix de partager.